Les arts martiaux chinois sont communément appelés « kung-fu » ou « boxe chinoise » par les occidentaux, et wǔshù(武术), guóshù(国术) ou quánfǎ(拳法) par les chinois. Ils sont constitués de centaines de styles différents de combat à mains nues ou armées, qui ont été développés en Chine au fil des siècles.

En Chine, les termes 拳法 (pinyin: quánfǎ, « boxe ») ou 拳 (quán, « poing, style de boxe ») sont utilisés pour désigner de nombreux styles d'arts martiaux chinois.

武 (wǔ) : ce sinogramme ancien (pictogramme) représente le radical 'stopper' sous une « hallebarde ». L'idée est celle de l'arme du gardien, le pictogramme a le sens d'un talisman protecteur à l'entrée de la « maison ». Il empêche voleur et démon de pénétrer et de porter atteinte aux biens ou à l'intégrité physique des habitants (agression, maladie). L'idéogramme a pris un sens plus général, il désigne ce qui a trait à la guerre, au combat. L'adjectif français « martial » est une traduction tout à fait appropriée.

術 ou 术 (shù) : les moyens nécessaires relèvent de l'idéogramme shu, les savoirs-faires, les connaissances multiples (médecine, art du combat, art de la guerre, techniques des armes, diplomatie, etc.). Ici, le terme « art » est à comprendre au sens ancien : celui qui, par un apprentissage long et rigoureux, possède un métier, c'est-à-dire l’artisan.